La Jeune fille sans mains

D'après l'oeuvre des frères Grimm La Jeune fille sans mains

De : Sébastien Laudenbach

Pays :  France

Année : 

Catégorie :  Long métrage

Durée :

Technique :  Peinture animée

Production : Les films Sauvages (Jean-Christophe Soulageon)

Distribution : Shellac

Résumé du film La Jeune fille sans mains

En des temps difficiles, un meunier vend sa fille au Diable. Protégée par sa pureté, elle lui échappe mais est privée de ses mains. Cheminant loin de sa famille, elle rencontre la déesse de l’eau, un doux jardinier et le prince en son château. Un long périple vers la lumière.

La Jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach

Fiche technique du film La Jeune fille sans mains

Production : Les Films Sauvages, Jean-Christophe Soulageon
Producteur délégué
: Jean Christophe Soulageon
Coproduction : Les Films Pelléas, David Thion, Philippe Martin
Attachée de presse (film) : Chloé Lorenzi 
Exportation / Vente internationale : Pyramide International 
Exportateur : Eric Lagesse

Inspiré par Olivier Py et librement adapté du conte des frères Grimm

Directeurs du Compositing : Sébastien Laudenbach, Clorinde Baldassari 
Opératrices Compositing : Julie Lespingal, Héloïse Ferlay 
Montage : Santi Minasi, Sébastien Laudenbach

Voix : Anaïs Demoustier (La jeune fille), Jérémie Elkaïm (Le Prince), Philippe Laudenbach (Le Diable), Sacha Bourdo (Le jardinier), Olivier Broche (Le Père), Françoise Lebrun (La Mère), Elina Löwensohn (La Déesse)

Musique originale : Olivier Mellano  
Bruitage : Romain Anklewicz
Mixage : Xavier Marsais
Monteur son : Julien Ngo Trong
Ingénieur de son musique et post-synchronisation : Nicolas Sacco 

N. de Visa : 144143

La jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach

Bande annonce du film La Jeune fille sans mains

Extrait du film La Jeune fille sans mains

Interview de Sébastien Laudenbach

Prix et sélections

  • Prix du jury au Festival International du Film d'Animation d'Annecy
  • Grand prix du Festival International du Film d'Animation de Bucheon (Corée du Sud) 
  • Prix du meilleur film au Festival International du Film d'Animation Anim'Est de Bucarest (Roumanie)
  • Festival de Cannes - Programmation ACID
  • Grand prix à l'Animafest (Bucarest)
  • Meilleur film - Brasilia International Film Festival

Sébastien Laudenbach présent à la Fête du Court Métrage

Le samedi 17 décembre 2016

Il y fera une démonstration sur tablette de "cryptokinographie" : technique de dessins aux traits simples et inachevés dont le motif ou la figure ne sont révélés que par l'animation des images.

+ d'infos sur La Fête du Court Métrage

Evenements autour de la sortie du film

  • Une campagne nationale de projections en avant-première est organisée jusqu'à la sortie du film, le 14 décembre 2016. Guettez celle près de chez vous, des tote bags et des cahiers de coloriage y sont distribués !
  • Une exposition des dessins du réalisateur circule au studio des Ursulines, à Paris.

Un mot de Michel Ocelot sur le film

" La Jeune fille sans mains est dur à croire. C’est un long métrage d’animation fait par une seule personne, une seule ! — c’est un récit improvisé à mesure que l’animation se faisait (le point le plus impensable pour moi) — le dessin est en traits libres qui ne disent jamais tout — l’histoire de base est abominable, son niveau traitement ne fait rien pour l’estomper. 
Le résultat est un ouvrage jamais vu, déroutant, personnel, direct, sincère, épuré, étranger à toute idée de compromis, lumineux parfois, et il vous prend, et vous surprend tout au long.  "

Michel Ocelot, réalisateur
(Kirikou et la sorcière, Azur et Asmar...)

Les avis du comité de labellisation de l'AFCA

Didier Brunner, producteur

Sans fards ni fausse pudeur, simplement et purement beau !
Sébastien Laudenbach nous offre une histoire fantastique, perverse, violente qu’il "onirise" et humanise avec une verve et une délicatesse graphique époustouflante.
L’auteur tisse une somptueuse et émouvante mise en scène picturale et graphique où, comme dans la vraie vie, se confrontent les thèmes les plus sombres (la vénalité, la violence, la lâcheté) aux choses les plus claires et simples (l’amour, l’espoir, la jouissance d’être vivante). C’est une œuvre d’auteur délicate, innovante et sincère. Vous avez compris : c’est un film à ne rater sous aucun prétexte pour ceux qui ont la nostalgie des contes "humains, trop humains", de cette belle et cruelle littérature enfantine trop souvent lessivée par les détergents industriels des programmes jeunesse.

Stephane Dreyfus, journaliste

Le vent de liberté qui souffle sur le film de Sébastien Laudenbach est ébouriffant. Entièrement peinte à la main, cette adaptation d’un conte des frères Grimm flirte souvent avec l’abstraction, transformant quelques taches de couleur en un chat à la silhouette fuyante. Servie par les inflexions vocales ondoyantes d’Anaïs Demoustier, la jeune fille échappe non seulement au diable mais aussi aux écueils des fables moralistes comme modernistes : libre de vivre seule, elle l’est aussi d’aimer le prince charmant qu’elle rencontre au cours de son périple fantastique.

Isabelle Vanini, programmatrice

Le film, adaptation d’un conte de Grimm, montre la cruauté des contes. Comment oublier ce père qui tranche les mains de sa fille pour la livrer pure et non souillée au diable, et elle qui lui dit : « Je n’aurais jamais pensé que tu le ferais » ! Le film est unique par son histoire. Projet avorté, il renaît des années après sous une forme simple et épurée : peut-on faire un long métrage d’animation seul, en dessinant juste l’essentiel ? Oui, oh que oui. Le parti-pris graphique de pousser l’animatique au maximum et d’offrir une image très expérimentale sur tout un long métrage est proprement prodigieuse. C’est une merveille, une œuvre d’art, du jamais vu.
La simplicité du dessin rappelle le trait de Matisse. Le dessin naît et s’efface sous nos yeux.